• Pour voir l'émission La voix est libre sur les suppressions de postes dans notre académie, cliquez sur le lien ci-dessous et sélectionner l'émission du samedi 22 janvier 2011.

     

    http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=EMISSIONS_LA_VOIX_EST_LIBRE_PROVENCE_ALPES

     

     


  • A l’issue d’une intersyndicale réunie sur proposition du SNES le mardi 18 janvier, à laquelle ont participé : SNES-FSU, SE-UNSA, SIAES, SNALC, SN FO CL, CGT’Educ’Action, SUD Education. Une déclaration unitaire a été rédigée :

    Académie d’Aix-Marseille

    A Marseille, le mardi 18 janvier 2011

     

    SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP FSU, CGT’Educ’Action, SIAES, SNALC

    Les syndicats des collèges et des lycées de l’académie d’Aix-Marseille se sont réunis mardi 18 janvier après le CTPA au cours duquel le Recteur a annoncé les nouvelles suppressions d’emplois pour la rentrée 2011, qui se chiffrent maintenant à 1776 depuis la rentrée scolaire 2003, soit 10 % de personnels en moins.

    Ils appellent à se mobiliser contre ces suppressions et leurs conséquences, en particulier à l’occasion des manifestations prévues le samedi 22 janvier (à Marseille, 14 h à l’angle de la Canebière et du cours Belsunce).

    Ils soutiennent les actions en cours contre l’austérité qui frappe l’institution scolaire et les réformes qui entravent la recherche de la réussite scolaire de tous les élèves, dénaturent le travail des personnels, cassent leurs statuts et leur formation.

    Les syndicats appellent ainsi à participer à la journée d’action contre la précarité du jeudi 20 janvier, avec à Marseille un rassemblement à 17 h 30 aux Mobiles.

    Les syndicats appellent ainsi à combattre le programme ECLAIR par tous les moyens, en votant en CA contre l’adhésion au programme, en votant en CA contre chaque initiative expérimentale dérogeant aux règles nationales dans les domaines pédagogiques et éducatifs, en s’opposant à la mise en place des Préfets des Etudes, en s’opposant à la casse des statuts. Ils s’opposeront au choix des personnels par le chef d’établissement et oeuvreront au niveau académique pour que toutes les garanties statutaires soient respectées pour les affectations dans les établissements touchés par le programme ECLAIR. Ils soutiennent le rassemblement organisé par le Collège Versailles jeudi 20 à 11 h devant l’IA.

    Un rassemblement unitaire contre le dispositif ECLAIR aura lieu mercredi 26 janvier à 16 h devant l’IA des Bouches-du-Rhône

    Les syndicats appellent à se mobiliser pour la défense de la voie technologique dans les lycées, en demandant un moratoire sur la réforme du cycle central de la voie technologique, en exigeant une formation commune des personnels sur le temps de travail, en s’opposant au démantèlement des ateliers technologiques dans les lycées.

    Ils appellent les personnels de la voie technologique à se rassembler le mercredi 2 février à 17 h sur le thème "L’enseignement technologique, c’est du concert ! je confie au rectorat une trace de mon travail avec les élèves" en déposant devant les grilles du rectorat des objets symbolisant l’enseignement technologique : pièces fabriquées avec les élèves, systèmes automatisés, circuits électriques ou électroniques...

    Les syndicats rappellent leur opposition à la mise en oeuvre de la réforme des lycées généraux et appellent les personnels à faire un bilan critique de la mise en oeuvre de la nouvelle classe de seconde, à faire entendre leurs revendications dans le cadre de la préparation de la rentrée 2011.

    Les syndicats demandent le rétablissement d’une année de formation professionnelle en alternance après le concours et dressent un bilan très critique de la formation proposée cette année aux stagiaires. Ils seront vigilants à ce que ceux-ci ne soient pas pénalisés par la désorganisation de l’année au moment de leur titularisation. Ils appellent les collègues à refuser d’entrer dans le tutorat institutionnel des étudiants qui vont être utilisés par accomplir des remplacements sous couvert de "stages en responsabilité".

    Les syndicats, conscients des lourds enjeux liés aux politiques éducatives actuellement mis en oeuvre, entendent construire dans l’unité des actions d’envergure avant le début des vacances de février afin d’élever le rapport de force au niveau nécessaire, sans exclure par exemple de décider unitairement de recourir à la grève.


  • Au cours du CTPA du mardi 18 janvier, nous avons pris connaissance de la façon dont le recteur entend ventiler les 72 suppressions d’emplois dans l’académie.

    Rappelons que l’académie accueille 0.8% d’élèves en plus à la rentrée prochaine, ce qui aurait du entrainer la création de 144 emplois pour maintenir le taux d’encadrement. rappelons également que ce taux d’encadrement est déjà parmi les plus faibles de France et que notre académie a perdu depuis 2003, 1776 emplois d’enseignants dans les collèges et les lycées (soit 10% des personnels).

    A la rentrée 2011 :

    => 10 emplois sont pris sur les services académiques où des enseignants travaillent aux fonctions de support de l’enseignement (IUFM, services de formation académique, ...).

    => 46 emplois sont créés dans les LP pour accueillir 1400 élèves supplémentaires du fait d’une augmentation technique des effectifs d’élèves liés à la réforme du bac pro 3 ans (accueil en première prof d’une cohorte d’élèves sortant de BEP et d’une cohorte d’élèves sortant de seconde prof)

    => 20 emplois sont supprimés dans les collèges de l’académie : 6 créations dans le 04 et 26 suppressions dans les autres départements : 12 dans le 84, 9 dans le 13, 5 dans le 05

    => 88 emplois sont supprimés dans les Lycées Généraux et technologiques.

    Cette forte ponction dans les Lycées Généraux et technologiques est la conséquence de deux éléments concomitants :

    1) le creux démographique que nous avons connu dans l’académie jusqu’à la rentrée 2009 (incluse) a été le fait de générations peu fournies qui sont maintenant scolarisées en Premières et Terminales.

    2) la création du tronc Commun en première va permettre de regrouper dans des mêmes groupes des élèves dont l’orientation est différente là où ils étaient scolarisés dans des divisions différentes avant la réforme (par exemple : avant la réforme, un lycée ayant deux premières S à 30, deux premières ES à 32, une première L à 20 pourra n’avoir plus que 4 groupes de Tronc Commun à 36 élèves).

    3) la création du tronc Commun va permettre de limiter l’attribution des heures de première chaire aux enseignants concernés.

    La mobilisation est nécessaire, dans les établissements, qui connaîtront demain soir leur projet de DGH, et au niveau académique, dans le cadre du rassemblement "1776 lumières pour l’académie" de mardi 18 à 17 h 30 sur le Vieux Port et des actions unitaires du samedi 22 janvier.


  • Empêchons la promulgation ! Exigeons l’abrogation !   

    Depuis 2 mois déjà, salarié-es du public et du privé, jeunes, chômeurs, retraités, soutenus par une large majorité de la population, descendent dans la rue pour affirmer leur rejet de la loi Woerth sur les retraites. Dans de nombreux secteurs, à la SNCF, dans les hôpitaux, dans les raffineries et les dépôts de carburants, à Marseille, mais aussi dans l'Éducation, les grèves se sont multipliées et se sont poursuivies, parfois à des rythmes, des niveaux d’implications divers et inédits. Pas moins de 6 journées de grève nationale ont réuni à chaque fois des millions de manifestants, un chiffre historique qui souligne la combativité de la population.

    Si ces mobilisations ont pris un caractère interprofessionnel et intergénérationnel, c’est bien parce que nous prenons la mesure du choix de société  fait par ce gouvernement : démantèlement de la protection sociale, destruction des services publics, poursuite du creusement des inégalités et de l'injustice sociale. Mais les banderoles et pancartes qui fleurissent partout lors des manifestations font passer le message : nous défilons pour le retrait de la loi mais aussi pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail, la protection sociale et l’éducation.

    Le gouvernement a choisi de passer en force : par la répression des manifestants lycéens à coup de flashballs, par l’infiltration de policiers badgés d'autocollants syndicaux dans nos cortèges, par l’envoi de CRS sur des grévistes, par la réquisition illégale, remettant ainsi en cause notre droit de grève à tous.

    Mais le passage en force du  vote au sénat et à l’assemblée nationale ne changent rien. Le gouvernement pense siffler la fin de la récré. Mais nous n’avons pas fini ! Nous affirmons que cette loi est illégitime et qu'il est encore temps d'agir !

    Pour les retraites, pour un autre choix de société, pour la justice sociale, tous ensemble, continuons la lutte, et dans la rue le samedi 6 novembre, défilons tous ensemble, avec familles, amis, collègues.


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