• COMMUNIQUE SNUipp / FSU

    Le SNUipp et la FSU-13 condamnent fermement l’attitude et les propos d’un élu de la majorité FN de la mairie du 7ème secteur de Marseille. Au cours d’un Conseil d’école, celui-ci a menacé verbalement puis physiquement plusieurs enseignants qui l’interrogeaient sur l’interruption de l’atelier « théâtre » pendant 6 mois. Plus tard, il a indiqué avoir enregistré les débats de ce conseil à l’insu de ses participants.

    Dans la foulée de propos inacceptables du sénateur-maire, Stéphane Ravier indiquant en Conseil Municipal qu’il souhaitait « éradiquer les métastases rouges des quartiers », ces procédés relèvent d’une « chasse aux sorcières » et de méthodes bien loin des principes républicains ! Ils visent à déstabiliser l'école publique et les services publics qui ont pour vocation de répondre à l'ensemble des habitants de ces arrondissements dans un soucis d'égalité.

    Les enseignants menacés déposeront dans les prochains jours une main courante ou une plainte. Le SNUipp et la FSU-13 ont interpellé la Direction Académique et le Rectorat et attendent une condamnation ferme et sans équivoque.

    Ils apportent tout leur soutien à la communauté éducative de la Busserine, et appellent au rassemblement qui aura lieu jeudi prochain à 16h30 devant l’école.

     

    Le SNUEP-FSU appelle à se joindre à ce rassemblement


  • L’intersyndicale regroupant le SNETAA-FO, la CGT Educ’action, le SNUEP-FSU, le SNEP-FSU, le SNCL-FAEN, le SPIEN, le SIES, appelle l'ensemble des collègues des lycées professionnels, Segpa, Erea, SEP à se mobiliser contre les politiques mises en œuvre dans l’enseignement professionnel public.

    Le gouvernement s'est enfermé dans une politique d’austérité. Pour masquer son manque d’investissement et de valorisation de l’enseignement professionnel, la ministre s’entête à vouloir développer l’apprentissage qui n’est pas la solution au chômage des jeunes. La possibilité d’une insertion durable dans l’emploi ne peut être que le fruit d’une autre politique économique.

    La volonté du ministère de développer l’apprentissage dans les LP, LPO et SEP fait peser de graves menaces sur l’enseignement professionnel public. La mixité des parcours et des publics - qui sert notamment l’objectif de diminution des moyens alloués à l’enseignement professionnel – et la mise à disposition aux entreprises des plateaux techniques des lycées pro, dégradent non seulement les conditions de travail des PLP mais aussi les conditions d’études des lycéen-nes professionnel-les.  Aujourd’hui, le ministère prétend que le statut des PLP serait un « frein » au développement de l’apprentissage. Pour nous, la remise en cause du statut est inacceptable et nous appelons tous les personnels de la voie pro à s'opposer à de telles modifications. 

    Dans le cadre de la préparation de la rentrée 2015, au moment où le ministère met en place un droit de retour en formation professionnelle initiale pour les jeunes décrocheurs, aucun moyen supplémentaire n’est alloué aux LP, SEP, EREA et SEGPA pour prendre en charge ces jeunes et pour améliorer les conditions de travail des PLP fortement dégradées ces dernières années. Pire, Il est à craindre que pour financer certaines mesures mises en place à la rentrée 2015, les lycées professionnels et ses enseignant-es en seront écartés : éducation prioritaire, pondération… les moyens en seront ponctionnés sur l’enseignement professionnel public qui sert de variable d’ajustement.

    Nous, personnels des lycées professionnels, Sep, Segpa, Erea, en signant cette pétition, demandons à la ministre de l’Education Nationale de changer sa politique à l’égard de nos établissements. Le gouvernement doit mesurer l’enjeu que représente l’Enseignement Professionnel Initial, Public et Laïque comme voie de réussite des jeunes, pour limiter les sorties sans qualification et pour former des travailleurs et des citoyens libres en conscience.

    http://www.petitions24.net/pour_l_enseignement_professionel_public


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    Un lycéen marseillais tué devant son établissement,

    le SNUEP-FSU demande des mesures d'urgence.

    Un lycéen marseillais du LP Camille Jullian est décédé lundi 12 janvier après-midi des suites d'une violente bagarre à la sortie des cours.

    Suite à une altercation verbale et des insultes échangées pendant un cours d'EPS entre plusieurs lycéens, un garçon de 16 ans scolarisé en classe  de seconde Commerce au LP à été roué de coups à la sortie de l'établissement. Il est décédé des suites de ses blessures.

     Le SNUEP-FSU présente ses condoléances à la famille de la victime et assure les personnels de l'établissement de son entière solidarité et disponibilité.

    Ce drame pose de nouveau la question de la violence dans certains établissements et les moyens alloués aux établissements de l'éducation prioritaire.

    D'ailleurs ce lycée a connu 3 agressions envers les enseignants ces 2 derniers mois (lancers de fourchette, de couteau de cuisine sur les professeurs se trouvant au tableau).

    Le SNUEP FSU s'adresse au Recteur de l'académie d'Aix Marseille afin qu'une cellule psychologique soit immédiatement mise en place pour accueillir les élèves choqués par cet événement. Il demande aussi des mesures d'urgence de soutien pour les personnels concernés, et dans l'urgence, un renforcement de l'équipe Vie Scolaire.

    Au moment où est débattue la question du périmètre de l'éducation prioritaire, le SNUEP-FSU demande le classement de l'ensemble des LP en REP+ avec les moyens en personnels enseignants, d'éducation, administratifs afférant.

    Toute autre décision serait une régression incompréhensible et un abandon d'un pan entier de l'enseignement public et d'une population en difficulté.



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    ÉDUCATION PRIORITAIRE : pour que les LP ne soient ni oubliés, ni sacrifiés.

     

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