• Empêchons la promulgation ! Exigeons l’abrogation !   

    Depuis 2 mois déjà, salarié-es du public et du privé, jeunes, chômeurs, retraités, soutenus par une large majorité de la population, descendent dans la rue pour affirmer leur rejet de la loi Woerth sur les retraites. Dans de nombreux secteurs, à la SNCF, dans les hôpitaux, dans les raffineries et les dépôts de carburants, à Marseille, mais aussi dans l'Éducation, les grèves se sont multipliées et se sont poursuivies, parfois à des rythmes, des niveaux d’implications divers et inédits. Pas moins de 6 journées de grève nationale ont réuni à chaque fois des millions de manifestants, un chiffre historique qui souligne la combativité de la population.

    Si ces mobilisations ont pris un caractère interprofessionnel et intergénérationnel, c’est bien parce que nous prenons la mesure du choix de société  fait par ce gouvernement : démantèlement de la protection sociale, destruction des services publics, poursuite du creusement des inégalités et de l'injustice sociale. Mais les banderoles et pancartes qui fleurissent partout lors des manifestations font passer le message : nous défilons pour le retrait de la loi mais aussi pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail, la protection sociale et l’éducation.

    Le gouvernement a choisi de passer en force : par la répression des manifestants lycéens à coup de flashballs, par l’infiltration de policiers badgés d'autocollants syndicaux dans nos cortèges, par l’envoi de CRS sur des grévistes, par la réquisition illégale, remettant ainsi en cause notre droit de grève à tous.

    Mais le passage en force du  vote au sénat et à l’assemblée nationale ne changent rien. Le gouvernement pense siffler la fin de la récré. Mais nous n’avons pas fini ! Nous affirmons que cette loi est illégitime et qu'il est encore temps d'agir !

    Pour les retraites, pour un autre choix de société, pour la justice sociale, tous ensemble, continuons la lutte, et dans la rue le samedi 6 novembre, défilons tous ensemble, avec familles, amis, collègues.


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  • Bouches-du-Rhône :

    - Marseille : 2 cortèges comme le 23 septembre. Pour la FSU (cortège : CGT CFDT UNSA FSU UNEF Solidaires) départ à 10h30. Rendez-vous sur le Vieux-Port (angle de la Samaritaine et du quai du port, quai de la mairie) ,

    - Arles : rendez-vous à 10h30 Place de la République.

     

    ALPES de HAUTE PROVENCE :

    A l’appel de l’intersyndicale de Haute Provence CGT CFDT Solidaires UNSA FSU A Manosque : Lundi 11 octobre : à 16h30 : opération péage de Manosque GRATUIT.
    Mardi 12 octobre : à 7h30 : Blocage de la ZI Saint- Maurice. à 10h30 rassemblement porte Saunerie et manifestation suivis d’un sit- in, pique-nique à la porte Saunerie.

    A Digne Mardi 12 octobre : à 11h : rassemblement et manifestation Place du Général de Gaulle, suivi d’un débat citoyen sur la place.

     

    HAUTES ALPES :

    Manifestation à Gap rassemblement Esplanade du Conseil Général à 10h à l’appel de CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU et Solidaires

     

    VAUCLUSE :

    Manifestation à Avignon Rendez-vous 10h, Porte de l’Oulle.


  • Extraits du texte "Action", voté à l'unanimité par le Conseil National du SNUEP-FSU, réuni le 7 octobre 2010

     

    "Le passage en force à l’assemblée nationale, le refus de toute négociation sérieuse autour des propositions des organisations syndicales, la fuite en avant du gouvernement crée une situation de crise sociale sans précédent.

    L’heure est venue de répondre à l’épreuve de force gouvernementale !

    Cela implique une confrontation sociale, et un mouvement unitaire et interprofessionnel de grande ampleur pour obtenir le retrait de la réforme, imposer nos revendications et remettre en cause les choix politiques de ce gouvernement. Les journées du 24 juin, 7 septembre, 23 septembre et 2 octobre qui ont réuni à chaque fois 3 millions de manifestants,  témoignent de la combativité des salarié-es et de la population.

    L'engagement massif de tous, salarié-es du public comme du privé, jeunes, chômeurs, avec leurs organisations syndicales, est déterminant pour faire reculer le gouvernement.

    Face à un tel mépris du gouvernement, à ce refus d’entendre les salarié-es, seule une grève unitaire interprofessionnelle reconduite jusqu’à satisfaction de nos revendications peut garantir aux salarié-es une retraite, à 60 ans à taux plein sans décote tenant compte de la pénibilité, des années d’études et de chômage ou des carrières discontinues liées aux enfants.

    Il faut mettre un coup d’arrêt à ces réformes !

    En conséquence,  Le SNUEP-fsu appelle l’ensemble des PLP et CPE à participer pleinement au rapport de force, à être massivement en grève le 12 octobre et à se rassembler en AG, à partir du 13 octobre au matin,  pour décider ensemble de la grève reconductible. Le préavis de grève illimitée déposé par le SNUEP-FSU leur donne cette opportunité. Ce sont les collègues, dans la démocratie et à travers le débat, et dans un cadre le plus unitaire possible, qui définiront des suites qu’ils donneront au mouvement."