• Pour télécharger le tract

     


  • Manifestation nationale pour l’Education à Paris le samedi 6 avril 2013

     

    Les élèves et les jeunes ont besoin d’une vraie refondation du système éducatif. L’avenir de chaque jeune, de notre société, la nécessité de relever les défis qui s’imposent qu’ils soient économiques, écologiques ou culturels impose d’investir aujourd’hui dans l’Education.

    Il s’agit d’assurer la réussite de tous les élèves, d’élever le niveau de qualification, d’augmenter le taux de diplômés de l’enseignement supérieur et de mettre fin aux sorties sans qualification. Il est temps d’assurer une amélioration des conditions de travail et de rémunération des personnels, de mettre un terme à la crise de recrutement, en rupture avec les politiques éducatives précédentes.

    Cela doit se faire avec les personnels et l’ensemble de la communauté éducative s’appuyant sur leurs expériences, leurs savoir-faire, la connaissance de leurs métiers et de l’utilité de leurs missions.

    Malgré des avancées dans le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole soumis au Parlement (créations d’emplois, rappel des valeurs qui doivent fonder l’Ecole, priorité à l’école primaire...), des manques ou des continuités avec les politiques précédentes ne permettront pas les transformations nécessaires.

    Pour tenir les engagements d’un projet ambitieux de l’école maternelle jusqu’à la fin du lycée et de l’enseignement supérieur, il faut donc aller plus loin.

    C’est pourquoi la FSU se prononce :

    • Pour des lois de refondation de l’Ecole et sur l’enseignement supérieur et la recherche porteuses :

    · d’une nouvelle étape de démocratisation du système éducatif, qui passe par la prolongation de la scolarité obligatoire à 18 ans,

    · de la reconnaissance sociale de tous les métiers de l’éducation.

    • Pour une meilleure qualité des temps éducatifs et une amélioration des conditions de scolarisation des élèves (effectifs, contenus enseignés...). Pour une réforme des rythmes réussie, cohérente pour le système éducatif, pensée sur la journée, la semaine et l’année s’articulant avec les rythmes sociaux et familiaux, élaborée en concertation avec les différents acteurs. Pour les écoles cela passe par un report de la réforme en 2014 pour donner le temps à une réécriture du décret.
    • Pour une rentrée 2013 qui rompe avec les précédentes, avec annonces de mesures immédiates (école, collège, lycée, éducation prioritaire…).
    • Pour la mise en place de mesures concrètes permettant aux enseignants comme à l’ensemble des personnels de l’Education d’exercer encore mieux leur métier au quotidien (révision des contenus enseignés, formation initiale et continue, diversification possible des pratiques professionnelles...). La priorité à la prévention de la difficulté scolaire est une nécessité.
    • Pour une relance de l’Education Prioritaire car l’Ecole doit contribuer à davantage d’égalité sociale sur l’ensemble du territoire.
    • Pour une amélioration des conditions de travail, d’emploi et de service de tous les personnels (temps de travail, missions, évaluation, gouvernance…) et le développement de l’offre de formation.
    • Pour que soit mis fin au gel du point d’indice et pour une réelle revalorisation salariale pour tous les personnels abandonnant les logiques d’individualisation et de rémunération au mérite.
    • Pour la création des postes et la programmation des moyens nécessaires à l’accomplissement des missions. Pour un véritable plan d’envergure de lutte contre la crise de recrutement (formation initiale et continue, prérecrutements…). Pour le maintien de la maîtrise par l’Etat des cartes de formations professionnelles, et donc contre la décentralisation envisagée. Pour le maintien du service public de l’orientation scolaire et de ses personnels dans l’éducation nationale.
    • Pour une autre loi sur l’enseignement supérieur et la recherche que celle proposée par la Ministre. Il faut une loi en rupture avec la LRU et les RCE, l’AERES et le pacte recherche, le CIR…

    Nous refusons de nous résigner aux conséquences sociales de la crise sur les enfants et les jeunes. Nous affirmons qu’il y a urgence à assurer la réussite de tous. C’est « mieux d’Ecole » qu’il faut organiser pour tous les élèves, à tous les niveaux d’enseignement.

    Afin de permettre la nécessaire démocratisation du système éducatif, la FSU appelle tous les personnels à se mobiliser pour défendre un projet éducatif ambitieux qui réponde aux attentes des jeunes, des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.

    La FSU appelle les personnels à participer massivement à la manifestation nationale pour l’éducation à Paris le samedi 6 avril prochain.


  • Première mobilisation nationale

    dans l’enseignement professionnel public

     

    À l’occasion de la Journée d’action unitaire dans la Fonction publique à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, les lycées professionnels sont en grève à l’appel de l’intersyndicale de l’enseignement professionnel public (Snuep-FSU, Snep-FSU, Snetap-FSU, CGT-Éduc'action, SUD-Éducation).

     Les personnels de l'enseignement professionnel ont répondu présent puisque 20 % d’entre eux étaient en grève aujourd’hui, avec des pics allant jusqu’à plus de 30 % dans certains établissements.

     Cette première mobilisation fait état de l’exaspération des personnels de lycée professionnel qui ont ainsi exprimé leur opposition :

     - au blocage des salaires depuis 3 années consécutives et à la perte importante de pouvoir d’achat ;

     - au transfert de compétences de l’État vers les régions en matière d’orientation, de formation professionnelle initiale et du traitement du décrochage scolaire ;

     - aux suppressions de postes et de sections, avec notamment le transfert des formations initiales sous statut scolaire vers l’apprentissage ;

     - aux dégradations des conditions d’enseignement et de travail des personnels avec la réforme du Bac Pro en 3 ans et l’imposition du mixage des parcours et des publics voulu par les Régions ;

     - à la généralisation du contrôle en cours de formation (CCF), avec l’exigence d’un retour à des diplômes nationaux seuls garants des qualifications et d’équité territoriale.

     Le ministre doit entendre la voix des personnels : le SNUEP-FSU continuera de faire résonner celle de ceux des LP, SEP, SEGPA et EREA. La refondation de l’école ne peut se faire sans eux ou contre eux.


  • Cette enquête permettra de faire un état des lieux de l'ASH et préparera les futurs mandats du SNUEP-FSU.Répondez au questionnaire directement sur le PDF et envoyez-le à

    secteur.corpo@snuep.com  ou   snuep.national@wanadoo.fr   ou encore par courrier Secteur Corpo SNUEP-FSU, 12 rue Cabanis 75014 PARIS)

     

    avant le jeudi 20 décembre 2012

     

    Cette date est importante car le secteur présentera les conclusions de cette enquêtes  au CN de janvier .

     Merci pour votre participation.

     Téléchargez l'enquête ASH du SNUEP-FSU

     


    votre commentaire
  •   Signer la pétition

      Télécharger la pétition

     Pour une véritable refondation du second degré,

     AVEC NOUS !

     

    Monsieur le Ministre,

    Vous avez affirmé à maintes reprises votre volonté de « Refonder l’École » et, pour ce faire, engagé une vaste concertation à laquelle les syndicats de la FSU ont activement participé.

    Nous, personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation, attendons de la loi que vous allez présenter au Parlement, un souffle nouveau pour nos élèves, nos métiers et nos professions.

    Après des années marquées par la dégradation continue de nos conditions d’emploi, de travail et de salaire, par le mépris affiché d’un pouvoir qui niait les réalités sociales et scolaires auxquelles nous sommes confrontés, nous espérons obtenir enfin les moyens pédagogiques, éducatifs et matériels de faire notre travail sereinement et en accord avec les valeurs que nous portons dans l’accomplissement de nos missions.

    Nous avons conscience que les arbitrages que vous rendrez ne peuvent être totalement consensuels, mais vous rappelons votre engagement à ne pas transformer l’École contre ceux qui, contre vents et marées, ont continué à exercer leur métier au service de la réussite de tous.

    À ce titre, nous attendons une véritable rupture avec les politiques éducatives précédentes, pour une transformation progressiste de l’École. Nous voulons une école qui offre à tous les jeunes la réelle possibilité de s’approprier des outils permettant l’émancipation, la confrontation avec le réel dans sa complexité, la réflexion critique et l’accès à une qualification reconnue ; une école qui lutte contre les inégalités et les discriminations, qui crée l’ambition de tous dans tous les établissements et tous les territoires ; une école qui sait s’appuyer sur l’expérience, la réflexion et la complémentarité des personnels, dans des équipes éducatives qui sont aussi la richesse du système éducatif français ; une école qui, plutôt que de renforcer les hiérarchies locales, sait favoriser les initiatives des équipes et rétablit de la démocratie dans des établissements où sévit parfois aujourd’hui une gouvernance obtuse...

    Prêts à nous engager dans un projet à long terme qui ouvre de véritables perspectives démocratiques, nous sommes aussi déterminés à ne pas nous laisser imposer ce que nous considérerions comme des remises en cause majeures de ce qui fonde notre identité professionnelle.

    Il en est ainsi de toute mesure conduisant à rompre l’unité du second degré, de toute tentative d’imposer des dispositions qui conduiraient à créer une forme d’unification des premier et second degrés. L’enjeu d’une entrée en Sixième profitable à tous les élèves mérite mieux que la solution paresseuse de la mise en place d’un nouveau cycle artificiel à cheval sur le primaire et le secondaire.

    Il en est ainsi aussi de la mise sous double tutelle État-Région des personnels de l’orientation, du transfert des centres d’information et d’orientation aux Régions ou de l’abandon de la maîtrise de l’État sur la carte des formations professionnelles et technologiques.

    En outre, sans attendre l’ouverture des discussions que vous avez annoncées sur le collège, sur les trois voies du lycée, sur le métier et sur la formation initiale et continue, la situation actuelle, héritée des choix antérieurs, demande que soient prises des mesures transitoires, tant en collège qu’en lycée, de nature à alléger les difficultés d’exercice et la charge de travail, de redonner du sens aux métiers. Il est tout aussi indispensable d’ouvrir le chantier de la revalorisation de nos métiers, de nos salaires et de nos carrières, et de mettre en œuvre un plan pluriannuel de recrutements à hauteur des besoins.

    C’est parce que nous partageons vos objectifs déclarés de lutte contre les inégalités scolaires et sociales insupportables, que nous nous adressons à vous solennellement.

    Réussir la refondation de l’École que le pays exige nécessite la mobilisation de tous, vous le savez et l’avez répété. Nous attendons les engagements forts qui permettront aux personnels du second degré de relever ce défi.